Nous nous
sommes donné rendez-vous au paradis des voyeurs, près du Parc Floral. Sans un
mot, tu es monté dans ma voiture, à l’arrière. Je t’ai rejoint sur la
banquette. Tu ne m’embrasses pas, je ne sais pas pourquoi, avec toi, ça ne me
dit trop rien. J’ai laissé un peu de musique pour l’ambiance. Je bataille avec
la boucle de ta ceinture, tu attends, bras ballants. Un déclic. Sésame… Ouvrir
ta braguette n’est qu’une formalité. Je glisse à genoux devant toi. L’espace
est exigu, j’ai le nez dans ton sexe à peine bandé. Tu souris d’anticipation et
je plonge sur ta queue. Un peu flasque, elle entre sans peine dans ma bouche.
Je joue de la langue avec cette chair soyeuse, je la sens gonfler sur mes
papilles. Elle m’échappe presque. Je la sors pour la prendre à deux mains,
luisante, rose, rouge. Je lape à petits coups le gland, la couronne rebondie
qui l’unit à ta hampe. Je m’attarde sur la peau plus rugueuse, je teste les
textures. Tu bascules la tête en arrière, ça a l’air bien. Je continue mon
exploration. Je te goûte, je te hume, je te déguste. Mes doigts glissent en
rythme sur ta belle longueur à présent déployée. Ils s’ouvrent pour laisser
passer ma langue qui t’environne, t’enveloppe. Je te gobe presque entier et je
te fais glisser entre mes lèvres, je te reprends, je te délaisse. Ma main
gauche flatte tes roustons, la droite revient enserrer la base de ton sexe. Je
presse, tu aimes ça. Tu as les yeux fermés. Un mouvement à la fenêtre m’indique
que nous avons de la compagnie. Aussi fidèle que si nous l’avions invité. Nos
regards se croisent. Il est plutôt beau, il a l’air paumé, égaré. Un hochement
de tête, je ne vais pas vérifier qu’il bande, c’est sûr.
Je reviens à
nos affaires. Ma bouche court le long de ta bite enflée. C’est bon, ça sent
l’homme, le savon et la salive. Je joue avec ton gland, à petits coups de langue
encore, et l’épreuve de mes dents. Oh je ne te ferai pas de mal, mais tu sais
qu’elles sont là, tout contre la partie sensible et si charnue de ton anatomie.
Mes
doigts ont repris leur ouvrage sur tes boules. Je les fais rouler, je les tâte,
je les tiens au chaud. Mes lèvres coulissent sur ta queue, ma main dégouline de
bave. Tout ça bouge ensemble et je sens que tu t’abandonnes un peu plus. Je
fais durer le plaisir. Je connais la cadence qui te fera jouir. Tu effleures
mes cheveux. Je n’aime pas ces gestes de tendresse. Je n’ai pas envie de
partager ça avec toi. Je ne sens plus rien, tu as compris sans que je te
rappelle à l’ordre. Tout ce que je te demande est dans ma bouche. Une belle
gaule à sucer. Je prends mon temps, tu ne m’en voudras pas. Le voyeur se
caresse, je l’ai aperçu en relevant la tête. Ça m’excite. Je l’ignore. Nous
sommes dedans, et lui dehors. Je me remets à ma besogne. Et si je n’avais pas
les joues si pleines de ton sexe, je sourirais.
Tu
ahanes doucement à mesure que mes va et vient se font plus soutenus. Mes doigts
te serrent toujours, font un rempart précaire à ton sang que je sens
s’accumuler sous leur pulpe. Je ralentis le rythme. Quelques allers et retours,
bouche ouverte, font redescendre la pression. Mes mains te branlent lentement,
très lentement tandis que mes lèvres happent un de tes testicules, je lèche et
je pourlèche, j’attrape l’autre. C’est compliqué, j’ai la bouche envahie par
tes roustons, le nez coincé dans ta bite où mes doigts s’activent. Tu grognes,
plaisir et frustration, impatience. Tu as peur de prendre froid ?
J’abandonne tes boules, je lève la tête et je croise ton regard. Et mes yeux ne
quittent pas les tiens quand je te remets en place. Ton gland butte contre ma
glotte. J’aime cette sensation d’étouffer, de suffoquer. Je sais que ta queue
se sent à l’étroit dans ma gorge serrée par réflexe. Mes mains se font un passage
sous tes fesses, j’aime t’agripper comme ça, m’arrimer, te tenir. Ma bouche
descend, remonte, mollement. Je resserre un peu les mâchoires, ma langue en
appui sur ta peau tendue, mes lèvres serrées t’englobent, te gobent. Je te
pompe de plus en plus vite, sous mes doigts je sens le flux monter et j’accueille
avidement ton sperme et tes spasmes. Je reste là une minute, ton sexe flasque
entre mes joues, ton jus qui coule sur mon menton. Lingettes de débarbouillage,
toilette soignée et sommaire. Bonne soirée. Tu descends de voiture, je te
demande de laisser la portière ouverte. Je me rince la bouche, je crache, je bois
longuement. Jamais pu avaler, ton sperme salé et sucré est lourd, amer.
ça continue comme ça
ou comme ça ?
ça continue comme ça
ou comme ça ?
Finalement, dans les deux cas, il y a un happy end, c'est trop beau pour être vrai :)
RépondreSupprimerJ'ai toujours adoré les contes de fée. La preuve !
RépondreSupprimerBah tant qu'à faire... Les deux.
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